mercredi 26 juillet 2017

Législatives 2017, à moins d'une semaine la tenue du scrutin incertain

Législatives 2017 Macky SALL saisit le conseil constitutionnel

Le décret vient de tomber. Les Sénégalais inscrits sur les listes électorales et qui n’ont pas encore récupéré leurs cartes, peuvent voter ce dimanche avec les anciennes cartes d’identité et cartes d’électeurs numérisées, les récépissés d’inscription, les passeports et les permis de conduire.
C’est le Président Macky Sall qui a saisi le Conseil Constitutionnel pour qu’il autorise qu’on vote avec les anciennes cartes d’électeurs.
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Voici le communiqué dans son intégralité
« L’article 3, alinéa 4 de la Constitution stipule que « tous les nationaux sénégalais des deux sexes, âgés de 18 ans accomplis, jouissant de leurs droits civils et politiques, sont électeurs dans les conditions déterminées par la loi ». Ainsi, au regard des lenteurs notées dans le retrait des cartes d’identité biométriques, le Président de la République a saisi le Conseil constitutionnel, par lettre en date du 24 juillet 2017, conformément à l’article 72 de la Constitution, sur la possibilité que les électeurs n’ayant pu retirer leur carte puissent voter aux élections législatives du 30 juillet 2017 avec l’une des pièces suivantes:
• Une carte d’identité nationale numérisée,
• Une carte d’électeur numérisée,
• Un passeport,
• Un permis de conduire
• Un document d’immatriculation pour les primo-inscrits non détenteurs d’un des quatre premiers documents administratifs.

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Cette rencontre intervient après l’annonce, lundi, de la décision du chef de l’Etat, Macky Sall, de saisir le Conseil constitutionnel "sur la possibilité que les électeurs n’ayant pu retirer leur carte d’électeur puissent voter aux élections législatives du 30 juillet 2017" avec d’autres documents, dont la carte d’identité nationale numérisée.


Déthié Fall (MTS) :

Le porte-parole de la coalition Mankoo Taxawu Sénégal estime qu’il "faut se conformer aux textes [...] pour que chacun puisse exprimer librement le droit que ces textes lui confèrent’’.

"Aujourd’hui, ces textes disent que chaque citoyen doit disposer de sa carte d’électeur. Nous ne sommes pas dans une République bananière", a-t-il rappelé.

Et de marteler : "On n’attend pas une autre solution allant dans le sens de violer les dispositions de la loi électorale. Déjà, il y a le choix des 5 sur les 47 listes qui, d’ailleurs, enlève le secret du vote."

M. Fall, vice-président du parti Rewmi, a rapporté que "Manko Taxawu Sénégal" avait signifié aux observateurs de l’UA son exigence de voir "les 6.250.000 Sénégalais qui ont eu à s’inscrire [...] recevoir leur carte d’identité et leur carte d’électeur pour exprimer leur droit constitutionnel librement le 30 juillet".

"Le calendrier électoral est préétabli. On a une administration forte mais dirigée aujourd’hui par des politiques. Voter avec un permis, un passeport, c’est une disposition incompréhensible que l’opposition ne peut pas accepter’’, s’est-il insurgé.

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lundi 24 juillet 2017

Délivrance des cartes : Wade pour une marche nationale à la place de l’Indépendance,

Délivrance des cartes : Wade pour une marche nationale à la place de l’Indépendance, mardi prochain

Depuis Dagana où il se trouve dans le cadre de la campagne pour les élections législatives, la tête de liste de la Coalition gagnante Wattu Senegal appelle les Sénégalais à une marche nationale, mardi prochain. 


«Nous demandons à toutes celles et à tous ceux qui n’ont pas encore reçu leurs cartes d’électeurs d’aller, mardi 25 juillet, à 14 heures, à la Place de l’indépendance, devant la Préfecture pour lancer une marche nationale vers le Ministère de l’Intérieur». C’est la principale déclaration de Me Abdoulaye Wade, tête de liste nationale de la «Coalition gagnante/Wattu Senegaal, ce mercredi à Dagana. 
Par contre, pour les Sénégalais, dans les autres régions et dans la Diaspora, «Wattu Senegaal les invite, également, à un rassemblement. Ceux qui sont, à l’intérieur du pays, devant les sous-préfectures et préfectures et ceux à l’étranger devant les Consulats du Sénégal pour exiger la production et la délivrance des cartes d’électeurs à leurs ayants-droit». 
Voilà le mot d’ordre lancé, depuis Dagana par les leaders de ladite Coalition. Lors d’un rassemblement à l’esplanade de la ville, en lieu et place du meeting prévu hier et reporté pour aujourd’hui mercredi, suite à l’accident mortel causé par le cortège. Le véhicule à bord duquel avait embarqué l’ancien Président de la République, avait mortellement heurté un garçon, à la sortie de Richard-Toll. 
Ainsi, à la fin de cette tournée politique de Wade et Cie dans le Walo, c’est le retrait des cartes d’électeurs dans les différentes Commissions qui a occupé une place de choix dans le discours de la Coalition “Gagnante Wattu Senegaal”. 
«Nous constatons, avec amertume, que partout où nous passons, les Sénégalais sont à la recherche de leurs cartes d’électeurs, tandis que l’Administration fait du dilatoire pour ne pas les délivrer», a insisté le patron du Sopi. 

Drame Demba DIOP le procureur annonce des sanctions

 Drame du stade Demba Diop: Le Procureur de la République ouvre une enquête judiciaire Drame du stade Demba Diop: Le Procureur de la République ouvre une enquête judiciaire Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye a tenu ce lundi, un point de presse, sur les affrontements du samedi dernier, au Stade Demba, à l’occasion du match de finale de Coupe de la Ligue, opposant Us Ouakam et As Mbour, Petite côte. Le procureur, d’après ses renseignements, a signalé que les jets de pierres, constatés de part et d’autre au Stade Demba Diop, ont occasionné des bousculades, entraînant l’affaissement du mur de la tribune découverte. Cet incident, retient-il, a entraîné la perte en vie humaine de huit (8) jeunes mbourois et plus d’une centaine de blessés, admis à l’hôpital Aristide Le Dantec. L’autopsie des corps, prévient-il, a été ordonnée pour déterminer la nature des morts.


 

lundi 17 juillet 2017

Affaissement d’un mur au stade Demba Diop : La police dégage ses responsabilités…

La Direction générale de la police nationale tente de dégager les responsabilités de ses services dans le drame qui a coûté la vie à plusieurs personnes au Stade Demba Diop hier Dimanche. 
Dans une précision faite sur les événements qui se sont produits au stade Demba Diop, le bureau des relations publiques de la police nationale de noter que contrairement à ce qui a été relayé par une certaine presse, le stade Demba Diop a reçu ce jour de finale et comme d'habitude dans de pareilles circonstances, un dispositif sécuritaire correct. Mais accuse t’il, avec la furie aveugle des supporters de l’Union Sportive de Ouakam déclenchée par le but égalisateur de l’équipe adverse et l'absence d'une grille de protection complète du pourtour intérieur du stade, la pelouse a dans la cohue, été envahie et le match naturellement, arrêté par l'arbitre. La même source de dire que dans des situations pareilles la présence de la Police n'est pas de charger, mais plutôt de contenir la foule pour éviter plus de dégâts notamment avec l'affaissement d’un pan de mur entraînant des blessés et des morts sur le coup. 

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Pour finir la Police de se laver à grande eau, en indiquant que « les douloureux événements sont dus moins à l'importance numérique de la Police qu'à la violence aveugle à laquelle s'ajoute l'accident né de l'affaissement d'un pan de mur ». 
  
Cependant et malgré ce démenti de nos forces de l’ordre, les images qui circulent sur le net, les incriminent facilement. C’est en voulant échapper aux gaz lacrymogènes envoyés sur eux que les supporters se sont rués sur cette partie des gradins qui s’est affaissée. 
Cependant, même si on lui reconnait son rôle d’utilité publique, notre Police n’a pas tout à fait rempli sa mission lors des accrochages entre supporters, et cela a abouti à ce drame..